( S DALI )

QUESTIONS DE CHRONOLOGIE CHRETIENNE

 

      I   Brève histoire des origines de la religion chrétienne
     II  La question de Pâques
     III  L'invention de l'ère chrétienne
     IV   L'erreur du judéo-christianisme
 
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La bombe de l'apocalypse ( S DALI )

PRESENTATION


     La construction d'une chronologie relève le plus souvent de calculs artificiels, sinon artificieux, destinés à mettre en lumière certains faits pouvant magnifier les puissances établies, et en cacher d'autres pouvant amoindrir leur renommée, voire-même les annihiler en dévoilant l'imposture perpétuée que constitue leur existence.

      Le présent examen de la chronologie chrétienne tient d'abord à faire la différence entre le mouvement religieux chrétien des trois premiers siècles de notre ère, qui tire son nom de Chrestus et non de Christus, et le christianisme créé en 325 à Nicée par l'Empereur Constantin. Le mouvement chrétien, développé essentiellement dans la masse servile et chez les plébéiens romains, se présentait comme une opposition fondamentale au régime impérial et à la société Antique; reconnaître sous Trajan que l'on était chrétien, signait un arrêt de mort. Le christianisme, lui, fut à sa création la reconnaissance d'une double nature humano-divine à Constantin, le seul béni du dieu unique (ô Christos), vénéré à Constantinople sa capitale et dans tout l'Empire comme la représentation sur Terre du Dieu Unique. Après sa mort, Dieu, dans le Ciel, devint son hypostase et ""Empereur Céleste et Seigneur de majesté" suivant l'expression du quatrième Concile de Constantinople de 869. Le christianisme est la religion de l'obéissance aux pouvoirs établis, dont l'origine était désignée comme divine.

     La question de la fête de la Pâque constitue un problème non encore règlé de nos jours. A travers elle, on voit bien que la religion du Christ-Roi n'est pas d'origine juive, comme le prétendent faussement les tenants du Judéo-Christianisme; dans cette hypothèse, en effet, la pâque chrétienne serait célèbrée chaque année le 15 Nisan depuis la première fête. Le calcul de la date a opposé vivement l'Eglise d'Alexandrie à celle de Rome, qui finalement adopta les méthodes .alexandrines en 526, après l'intervention du moine Denys le Petit. Celui-ci reprit les conclusions mathématiques auxquelles étaient arrivés ,sous Léon 1er., Prosper en 447 et Victor d'Aquitaine en 457, instituant un cycle complet pascal de 532 ans, y compris les 247 années de l'ère de Dioclétien.
      Les calculs de Denys le Petit, oublié par Rome dès 526, après la mort de Jean 1er., furent repris beaucoup plus tard par un moine anglais nommé Bède le Vénérable; ce dernier, fort instruit, écrivit dans les années 730 une Histoire religieuse de son pays divisé en 7 royaumes ayant chacun un calendrier et se déchirant sur la signification de la fête de Pâque. Bède imposa le comput dionysien, qu'il connaissait par l'intermédiaire d'un abbé Félix. Il fit toutefois, pour les besoins de l'Histoire religieuse de l'Angleterre, de l'année de référence non plus le début du cycle pascal comme Denys le Petit, mais le début de l'Histoire chrétienne, en considérant la naissance de Jésus,comme l'accession à son trône de Christ-Roi. Ainsi fut inventée l'ère chrétienne; elle mit environ 10 siècles pour s'imposer; elle reste un mensonge conventionnel.

     Reste le débat fondamental. Denys et Bède ont fixé la naissance de Jésus au 25 Décembre de l'an 753 de la création mythique de la ville de Rome, en reprenant les calculs de Varron, le grand encyclopédiste romain. L' Histoire de la chrétienté se présente ainsi comme un livre nouveau dans l'Auguste Histoire romaine.      

      Compte tenu de l'influence actuelle du Judéo-Christianisme parmi les universitaires et intellectuels, Français notamment, il convient de stigmatiser les erreurs de cette doctrine, dues essentiellement à la pratique préférentielle de la langue morte l'hébreu, en faisant ressortir les origines incontestablement romaines du Christianisme.

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